Vague de froid en Europe : 23 000 enfants migrants en danger en Grèce et dans les Balkans

Publié: janvier 23, 2017 dans Articles / Press / Grèce

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L’Unicef alerte sur le sort de plus de 23 000 enfants migrants dans ces régions, qui risquent des infections respiratoires à cause du froid et de leurs conditions d’hébergement.
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Une distribution alimentaire lors de chutes de neige, près de Belgrade (Serbie), le 18 janvier 2017.  (KONSTANTINOS TSAKALIDIS / SOOC / AFP)

En Grèce et dans les Balkans, plus de 23 000 enfants migrants, confrontés à une vague de froid, risquent des infections respiratoires, « voire la mort par hypothermie », met en garde vendredi le Fonds de l’ONU pour l’enfance (Unicef).

« Sans aucun signe d’accalmie des conditions météo extrêmes et des tempêtes qui balayent le centre, l’est et le sud de l’Europe, les enfants réfugiés et migrants risquent des infections respiratoires et autres maladies graves – voire la mort par hypothermie », affirme l’Unicef dans un communiqué.

En Grèce et dans les Balkans, en particulier, environ 23 700 enfants réfugiés et migrants, dont des nourrissons et des nouveau-nés – la plupart originaires de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan – sont toujours bloqués, ajoute cette agence dédiée à la survie et à la santé des enfants.

Les plus jeunes ont « une constitution moins résistante au froid »

Dans certaines régions, les températures sont descendues sous les -20 °C. Et « beaucoup d’enfants sont hébergés dans des abris qui sont mal équipés pour l’hiver et encore moins pour des températures au-dessous de zéro », indique l’Unicef.

Certaines régions de Grèce, en particulier sur les îles où des milliers de réfugiés s’abritent dans des tentes, ont connu de fortes chutes de neige pour la première fois depuis des années.

« Les nourrissons et les très jeunes enfants ont généralement une constitution moins résistante au froid, ce qui les rend plus vulnérables aux problèmes respiratoires et aux infections virales et bactériennes potentiellement fatales, comme la pneumonie et la grippe », souligne dans un communiqué Basil Rodrigues, conseiller Santé de l’Unicef pour la région Europe centrale et orientale.

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